Se libérer du passé

Se libérer du passé, un défi sacrément audacieux !

Se libérer du passé est pour moi un défi sacrément audacieux et en même temps profondément enrichissant au quotidien. Bien que naturellement réservée, c’est parce que j’ai su me libérer du passé que j’ai décidé de vous partager cette bribe de mon histoire personnelle…

Se libérer du passé, une sacrée histoire !

Mon burn-out a eu sur moi un effet révélateur…

Par chance, j’avais déjà les outils de la sophrologie et de la communication. J’avais de nombreuses cartes en main… Mais il me manquait le principal… Le nettoyage de mon disque dur.

Même si le burn-out est une sacrée descente que je ne souhaite à personne, je sais qu’il touche malheureusement de plus en plus de belles âmes consciencieuses et dévouées… d’où cet article.

Longue période sombre…

Je n’ai plus honte de dire que j’ai connu une longue période sombre. Et durant cette période, je n’ai fait que ressasser un passé douloureux pour tenter de m’en sortir. J’étais comme bloquée dans toutes mes pires situations de violence innommables alors que je voulais plus que tout m’en délivrer. Je me suis posée de nombreuses questions existentielles. Dont une qui marque encore mon quotidien « Jusqu’où peut aller l’humain » ?

Cette période a durée trois mois. Trois longs mois. Avec une mention particulière pour le premier, c’était en juin.

D’habitude, je suis heureuse à cette période de l’année car c’est le printemps, les oiseaux chantent, les fleurs s’épanouissent et colorent les paysages se réveillant, chacune à leur rythme, de la période hivernale. Au printemps, les températures se réchauffent, les journées sont de plus en plus longues, je fais mes premières récoltes des fruits et légumes au jardin, l’été est juste à côté… La vie redémarre, et ce renouveau m’émerveille…

Mais là non, j’étais comme vide à l’intérieur et je n’ai rien vu venir…

Je n’ai rien vu venir…

Tout est resté sombre. J’étais trop happée par cette situation insoutenable, tout le mois de mai durant. Et cette phrase de trop, cette intrusion de trop, ce jugement de trop, cette violence de trop, ce coup de trop…

J’ai dépassé mes limites du supportable. Mon corps a lâché. Il ne voulait plus y retourner. J’étais encore employée, alors je me suis arrêtée.

La seule chose que je pouvais faire, c’était de me lever le matin pour déjeuner avec ma moitié et lui souhaiter une belle journée. Il fallait quand même que je fasse un peu bonne figure… Mais dès que la voiture partait, je refermais la porte et m’en allais fissa sur le canapé, pour pleurer en cachette et tenter de comprendre l’incompréhensible.

Toutes ces phrases horribles, toute cette violence qui tapait, tournait, virevoltait, cognait et frappait encore et encore dans ma tête tel un film d’épouvante…

Sauf que la pauvre victime sans défense de ce film, c’était moi. Tout mon corps était meurtri. D’ordinaire très active, là, je ne pouvais plus rien faire. Envie de rien, le goût de rien, même pas de vivre…

Le harcèlement, vous connaissez ?

Et bien là, c’était pire. C’était de l’acharnement !

J’ai du faire face à 5 personnes complètement relationnellement déséquilibrées ?! Toutes plus violentes les unes que les autres… Était-ce un concours ? Une blague de mauvais goût ? Une caméra cachée ?

Qu’était-ce ? Je n’en savais encore rien. Tout ce que je sais, c’est que là, je me sentais vraiment impuissante face à cette violence insoutenable ! Ils voulaient même me faire quitter mon poste alors que je m’y trouvais comme un poisson dans l’eau. Qu’ai-je fais de mal ? Je n’en avait aucune idée. Il n’y a que le temps et la maturité qui me permettront de comprendre que j’avais oublié une chose, la chose principale… Apprendre à me connaître, à me considérer, à m’aimer suffisamment pour prendre ma place et m’exprimer. Au lieu de cela, j’ai laissé faire, j’ai supporté l’insupportable, j’ai pardonné l’impardonnable…

Avec le recul, je vois une autre perspective. Il en existe sans doute des milliers, mais celle-ci me permet de donner du sens à ce qu’il s’est passé. Sans m’en apercevoir, j’ai apparemment fais de l’ombre à mon « supérieur hiérarchique ». Je crois fermement au travail en équipe. Mais avec ce type de personne, je sais aujourd’hui que j’ai choisi la meilleure solution, celle de partir, pour me protéger de sa peur.

Souffrir en silence n’a jamais fait avancer les choses. Protéger son propre bourreau encore moins et avoir honte de cette situation d’impuissance mais vouloir quand même m’en sortir toute seule non plus. D’ailleurs, j’aurais pu porter plainte car les textes de lois sont clairs… Mais je suis résolument pacifique et je n’avais pas envie de combattre, je voulais la paix et être tranquille. Avec le recul, c’est bien mieux comme ça car d’une certaine manière, grâce à cette expérience, j’ai beaucoup appris, j’ai beaucoup pratiqué, j’ai continué à accompagner des belles âmes et ensemble, nous sommes devenues plus matures.

À présent, je sais ce que j’ai à faire face à de telles personnes et dans ces situations de violence inouïe. Mais avant, il me restait encore du chemin à faire… Surtout du côté de la confiance en moi, en mes capacités et du côté de la communication.

Comment en suis-je arrivée là ?

Mon explication personnelle est que je suis profondément sensible. Je croyais que c’était une faiblesse et qu’il fallait se montrer forte… Très forte… Trop forte… Tellement forte que j’ai dépassé mes limites du raisonnable et du soutenable… Je ne voyais les autres que par le prisme de mes valeurs propres et de ma façon d’être, le cœur sur la main, même face à la violence, l’hyper empathie au point de m’oublier moi-même, tout faire pour plaire et répondre aux attentes des autres, mêmes irrationnelles, voire de redoubler d’effort pour éviter le conflit. Belle erreur de débutante… Si ce comportement a sauvé ma vie étant enfant, il était complètement obsolète en tant qu’adulte. J’ai fini par le comprendre.

Comme je suis de nature joyeuse et que j’ai appris l’hyper adaptation, je suis plutôt souple de caractère. D’ailleurs, je pensais qu’il fallait que j’encaisse chaque coups sans rien dire, pour ne pas faire de vagues. J’ai appris à souffrir en silence. C’est ce que j’ai fais près de 40 ans.

Ce que je ne savais pas, c’est que j’étais aussi hyper vulnérable, avec la peur de ne pas être à la hauteur, la peur d’être jugée et rejetée. De fait, si quelqu’un était de mauvais poil, je me culpabilisais, je me jugeais et donc, je pensais que c’était de ma faute. Si quelqu’un me faisait un reproche, je me remettais évidemment en question. Et si quelqu’un me demandais quelque chose, il fallait que je me contorsionne pour lui répondre au mieux et au plus vite. Autrement dit, j’étais complètement soumise à l’autre et je ne connaissais pas de limites à la soumission, donc je ne les exprimais pas et de fait, au nom de la relation à l’autre, j’étais loin de me respecter. En bref, j’acceptais la maltraitance et comme si cela ne suffisait pas, je me maltraitais moi-même.

Alors, comment je s’en sortir…

Un lavage de cerveau ?

Je n’ai pas de mots pour vous dire oh combien à l’aube de mes 40 bougies, ce mois de juin fut éternellement long, avec ces pensées traumatiques en boucle, bloquée dans le stress, dans les émotions plus inconfortables les unes que les autres, avec en première ligne la peur, puisque je m’étais interdit la colère… Et en même temps, je ressentais de lassitude, comme un vide intérieur abyssal, un trou à la place du cœur…

Les séances de sophrologie me faisaient momentanément du bien, les balades au bord de l’océan peut-être un peu aussi, les rencontres que je faisais me montraient de nouveaux horizons, certes, mais où que j’aillais, certaines pensées me suivaient, et je peux vous dire qu’elles étaient inconfortables. J’avais en permanence comme un brouhaha en arrière plan que je ne savais pas encore faire taire.

Un lavage de cerveau aurait été le bienvenu…

Le seul hic, c’est qu’il m’aurait aussi enlevé toutes les belles expériences de ma vie. Et même si je n’étais pas encore la lumière qui savait illuminer mes journées, j’avais quand même appris de nombreuses choses en développement personnel, à commencer par prendre un peu soin de moi et être davantage à l’écoute de mon corps et de mes envies.

Je continuais la sophrologie, c’était ma bouffée d’oxygène…

Et cette pause salariale m’a permis de révéler la coatch de vie des belles âmes motivées que je suis devenue grâce à cette expérience !

Je suis sophrologue, j’accompagne les belles âmes !

Toucher le fond est tout bonnement le pire… Et en même temps le meilleur moment quand on a résolument envie de s’en sortir. Même si je me voyais descendre chaque jours de plus en plus bas, avec d’autres souvenirs plus lointains qui rejaillissaient, tous aussi violents les uns que les autres… Je savais au fond de moi que c’était le moment pour moi de m’en sortir. J’allais me laisser aller, laisser faire le processus de lessivage, de rinçage et d’essorage…

J’étais déterminée à m’en sortir pour faire peau neuve !

C’est une phrase qui m’a sorti de ce tourment. Comme un sursaut de vérité, de bonté dans ce monde de brute… « Je suis sophrologue, j’accompagne les belles âmes ! ». C’est ce que j’allais dorénavant me répéter chaque jour. J’allais aussi m’offrir une, deux, trois séances de sophro par jour et j’allais mettre en place tous les exercices que je proposais alors en formation, qui s’étaient endormies dans mon gros classeur.

Chaque jour, chaque heure, chaque minutes, chaque seconde, je les penserais sophro, écoute, présence et outil communication, comme pour permettre aux turbulences et autres perturbations passées de s’exprimer, de prendre leur place, de se libérer une bonne fois pour toute. J’étais fermement décidée à reprendre le pouvoir sur ma journée…

« Je suis sophrologue, j’accompagne les belles âmes, je suis sophrologue, j’accompagne… »

Ancrage et recentrage

Dorénavant, mes seuls objectifs de la journée seraient de m’ancrer dans ce qui serait vivant en moi et de le rediriger vers ce qui serait important pour moi. Que ce soit dans ma vie personnelle, familiale, sentimentale, ou professionnelle, tout ce qui allait surgir allait être traité de la même façon, tirer les enseignements du passé pour me redéfinir dans le présent.

Cette période a été transitoire. Une période charnière, comme pour me libérer d’un passé de colère accumulée et me recentrer sur moi, rien que moi et ce qui était important pour moi. Non pas telle une égoïste, mais plus comme fermement décidée à vivre ma vie plutôt que celle des autres par procuration.

Mi-juin, exactement le 15, c’est là que j’ai compris que l’expérience ne s’apprend pas, elle se vit. J’avais assez d’outils pour m’en servir, il me suffisait d’attendre les révélateurs au fur et à mesure de leur apparition sur mon chemin. J’étais enfin aux premières loges de l’école de la vie et j’étais bien décidée à y jouer le premier rôle, celui de l’héroïne et non plus la victime.

Une chose était maintenant sûre. Je ne voulais plus tirer un trait sur mon passé. L’oublier ou faire comme s’il n’avait pas existé aurait été contreproductif. Bien au contraire, j’étais vraiment bien décidée à prendre soin méthodiquement de chaque douleurs fulgurantes qui allaient ressurgir et j’étais tellement déterminée que j’ai passé avec brio chaque étape d’un processus lent et douloureux, mais tout autant libérateur.

La seule façon d’y parvenir, était de regarder ma douleur en face, de la vivre pleinement, de la nommer, de la considérer à sa juste valeur, de l’écouter parler, s’exprimer, sortir et de la repositionner dans le temps et dans l’espace.

Durant cette période, mon passé m’a beaucoup appris sur moi, mes besoins, mes valeurs, mes compétences, mes possibilités, mes ressources et surtout… mes limites. Pour la première fois, j’ai fais ce grand saut vers moi. J’ai su dire les trois expressions pour exprimer mes limites : « Non, Stop, Ça suffit ».

J’ai ainsi reconsidéré mon passé. J’ai beaucoup écris aussi. J’ai vu chaque étapes de ma vie telles des réussites dans un domaine en particulier, j’ai pris soin de la douleur encore présente et je l’ai déposée pour la combler par de l’amour propre, au sens propre comme au figuré.

Réconciliation et paix

Les idées me fascinent. Elles vont, elles viennent, je les capture, je les provoque, elles me surprennent, me transportent… Et en plein mois de juillet, j’ai enfin eu cette révélation qui va vraiment changer le cours de ma vie. Cette question fondamentale qui te fais prendre conscience que c’est tout ton programme interne qui est à revoir…

J’ai eu cette prise de conscience grâce à cette question qui est venue me réveiller ce matin là.

« Comment vouloir la paix à l’extérieur si je suis en guerre à l’intérieur ?! »

Oui, mon inconscient se débattait comme il pouvait face à tous ces bourreaux rencontrés dans ma vie. Et j’en avais !

Sauf que sans le savoir, cette guerre intérieure, c’était avec mes valeurs profonde que je la faisais.

Bizarrement, pour avoir la paix avec l’extérieur, je me bafouais de l’intérieur. Je ne me respectais pas. Je ne respectais pas mes convictions, je ne respectais pas mon rythme. Je respectais les règles du jeu de l’autre sans même connaître les miennes. J’étais littéralement invisible, une marionnette sans cœur, comme morte à l’intérieur. Il était temps que je fasse le point avec moi.

Comment autant se tourner le dos à soi-même ? Pour une raison simple… J’avais appris à tellement connaitre l’autre que j’avais appris en même temps à m’oublier. Et de fait, je ne me connaissais pas. Mais ça n’allais plus durer. J’étais bien fermement décidée à devenir ma meilleure amie.

Avant d’aller aveuglément demander l’avis de l’autre, j’allais à présent apprendre à me faire confiance et à me demander ce que j’en pensais, ce que je ressentais, ce qui serait bon, bien, beau pour moi… J’allais apprendre à me considérer, à écouter mes émotions plutôt qu’à les rejeter, à exprimer ma colère, peu importe comment, pour le moment, à exprimer mon ressenti plutôt qu’à me taire, à aller où mon bon sens me guidait plutôt que d’écouter aveuglément l’avis d’autrui, à écouter l’expression de mon corps plutôt que les peurs et autres jugements, les miens comme ceux des autres. Et surtout, j’étais fermement décidée à choisir mes relations, à faire le tri entre ceux qui m’aimaient d’amour vache et qui m’éloignaient de moi et les autres, ceux qui étaient vraiment dignes de ma confiance.

J’avais retrouvé mon chemin, j’étais enfin prête à faire de nouveaux pas vers moi !

Pacte avec moi-même

Exit la maltraitance, surtout si elle vient de moi. De fait, exit la culpabilité, exit le regret, exit la tristesse et la colère. Avec le recul, j’ai pris conscience que ces émotions étaient mes meilleures alliées. Si avant j’avais l’impression qu’elles créaient en moi un sentiment de stagnation, m’empêchaient de vivre pleinement ma vie dans le présent et de planifier sereinement mon avenir, j’avais compris qu’elles me guidaient vers ce qui était important pour moi, elles m’alertaient d’un problème relationnel avec moi-même.

C’est parti pour renouer avec mes émotions, restaurer mon estime, retrouver ma motivation et croire en la relation avec autrui… mais plus à n’importe quel prix. Je te plais, tant mieux, je ne te plais pas, tant mieux, car tu m’apprends à me positionner et exprimer mes limites. Et la vie a fait le reste. Elle m’a permis de choisir entre ce qui était le meilleur pour moi et le reste. J’avais appris à reconnecter mon cerveau, mon raisonnement, au service de mon corps, de ma vie. Je n’avais plus qu’à me laisser guider par mon corps, mes émotions et mon intuition.

Bon sens

Bon, bien-sûr, mes peurs étaient encore là, mais elles ne prenaient plus toute leur puissance paralysante. Au contraire, elles étaient devenues elles aussi mes amies, car j’avais enfin compris qu’elles me guidaient pour repousser mes limites, apprendre de chaque expérience, mais plus jamais dépasser les limites que je m’étais finalement fixées.

J’étais bien déterminée à me mettre à l’action, à saisir de nouvelles opportunités et à établir des liens authentiques… à commencer cette nouvelle relation dans le bon sens… avec moi d’abord, puis avec les autres.

J’avais enfin une vision un peu plus claire pour mon avenir. Je savais à présent ce que je ne voulais plus. Et c’était énorme ! Il ne manquait plus qu’à préciser ce qui ce qui allait être essentiel pour moi, afin de savoir vers quelle direction avancer pour réaliser mon plein potentiel.

Les clés pour comprendre ce qu’il se passait…

Par chance, j’avais les clés pour comprendre ce qu’il s’était passé. Je m’étais mise entre parenthèse et menti jusque là. Même si j’avais une forte ambition, je n’avais pas choisi la meilleure direction. Un peu comme si j’avais appris à marcher à contre sens. J’ai eu besoin de me retrouver face au mur pour me retourner et dessiner mon futur.

C’est la sophrologie qui a commencé à me montrer le chemin. Puis l’écriture, le dessin, la danse et l’écoute active et la re-contextualisation pour entendre, comprendre et me libérer de mes émotions enfouies. J’ai renoué avec mon petit moi intérieur, mon enfant intérieur. Celui qui sait et qui a toujours su mais que j’avais fais taire. Celui qui a toujours voulu le meilleur pour moi, celui qui a toujours été là pour moi et me guider. Mais je ne savais pas l’écouter. En tant qu’adulte, j’ai retrouvée ma maman intérieure, celle qui est douce, bienveillante, attentionnée et qui croit en moi.. J’ai aussi retrouvé mon papa intérieur, celui qui me protège et choisi mes relations. J’ai retrouvé mes parents bienveillants, ceux qui écoutent mon histoire et qui sont compréhensif comme personne ne l’a jamais été auparavant pour moi. Ceux qui ont un cœur grand comme ça. Ceux qui sont gentil, beaux, aimants et qui écoutent les rêves et les peurs de ce petit moi que j’étais quand je suis venue ici bas. J’étais enfin prête à m’accompagner dans ma nouvelle vie, je suis devenue une adulte.

Le livre de ma vie

J’ai enfin ouvert le premier chapitre de ma vie, la mienne. J’ai appris un maximum de choses en un minimum de temps… En trois mois, je me suis gentiment bousculée sans plus jamais me juger. J’étais enfin libre de vivre pleinement, sans les blocages et les schémas du passé. J’avais tout nommé, tout sorti, tout reconsidéré, tout, sans exception… Du moins, c’est ce que je croyais. Ce qui est sûr, c’est que j’avais enfin les yeux ouverts sur mon quotidien et que j’osais exprimer ce que je ressentais, ce que je pensais au mieux possible, de manière constructive, douce et attentionnée. Je connaissais mes limites et je les exprimais enfin. Que je sois entendue ou pas n’était pas encore mon objectif. Ce qui était clair en revanche, c’est que je savais d’où je venais et vers où j’allais.

Et aujourd’hui, je peux le clamer haut et fort, « Je sais ce que je vaux, ce que je veux et qui je suis… Je suis LIBRE… »

Le mot de la fin

Ce n’est pas facile pour moi de m’exposer ainsi. Pour préserver les protagonistes, je ne suis volontairement pas rentrée dans les détails car je sais qu’une belle âme qui souffre se reconnaitra et pourra faire le lien avec sa propre histoire.

Si je me livre ainsi, c’est juste parce que j’ai la ferme intention de montrer que l’on peut se libérer du passé et aller de l’avant en toute sérénité, aussi douloureuses aient été nos expériences, nos blessures, nos souffrances.

Ce qui est primordial, c’est d’arrêter de se tourner le dos pour faire équipe avec soi. Apprendre à se reconsidérer, tirer le meilleur de chaque situation et s’en affranchir sont les plus belles actions que l’on puisse mettre en place pour soi.

Mon bon sens retrouvé, m’émanciper et m’auto-rééduquer ont été les deux piliers fondateurs de mon présent. Ils m’ont permis de construire mon futur, c’est à dire qui je suis aujourd’hui. Et vu d’où je viens, je pense que je m’en suis vraiment bien sortie. Aujourd’hui, je peux dire que je suis fière de moi.

Si vous avez aimé cet extrait de ma vie, si cet article vous inspire, j’apprécierais un pouce vert voire un commentaire sympathique. Je prendrais plaisir à y répondre.